POCH, BIMS ET BREZ S’ASSOCIENT POUR UNE EXPOSITION COLLECTIVE À L’HÔTEL PASTEUR.
Du 8 au 27 juillet 2022, dans le cadre d’Exporama 2022, l’association Teenage Kicks mettait en avant son équipe artistique à travers une exposition collective à l’Hôtel Pasteur.
POCH, BIMS et BREZ, artistes rennais, par ailleurs curateurs de la Biennale d’Art Urbain, vous invitaient à découvrir leurs travaux d’ateliers. Intitulée Mémento, cette exposition proposait d’explorer la mémoire induite par une pratique éphémère par essence, celle de l’art urbain.

Pour l’exposition Mémento, j’ai développé une série de peintures qui évoque la mémoire éphémère de notre époque à travers une pratique sportive associée au graffiti. Cela parle du manque de temps, de la vitesse, de l’immédiateté, de l’éphémère, de l’héritage.
Des footings dans la ville servent de prétextes pour documenter, repérer, regarder la ville et ses transformations, s’en servir comme muse et y peindre.
Le format polaroid convoque le souvenir, un souvenir immédiat, éphémère, un souvenir qu’on offre, qu’on range dans une boite, un souvenir qu’on oublie.
Instagram, inspiré du polaroid, appelle à créer un souvenir immédiat, jetable, une sorte de mémoire vive, une hyperconsommation de l’image à travers les stories. Je m’en sers pour documenter et communiquer sur mes œuvres, en mettant en scène le processus de création. J’évoque une similarité entre l’urbanisme actuel et ces peintures éphémères, l’accélération imposée par notre monde moderne qui semble aller droit vers sa fin, le plus vite possible.
For the Mémento exhibition, I have developed a series of paintings that evoke the ephemeral memory of our time through a sporting practice associated with graffiti. It speaks of the lack of time, speed, the immediacy, the ephemeral, the heritage.
The jogging in the city serves as a pretext to document, spot, watch the city and its transformations, use it as a muse and paint on it
The polaroid format conjures up the memory, an immediate, ephemeral memory, a memory that is gifted, put away in a box, a memory that is forgotten.
Instagram, inspired by the polaroid, calls for the creation of an immediate, disposable memory, a sort of random memory, a hyperconsumption of the picture through the stories. I use it to document and communicate about my work, by staging the creative process. I mention a similarity between today’s urbanism and these ephemeral paintings, the acceleration imposed by our modern world which seems to be heading towards its end, as fast as possible.





